Ca se passe en 1926. Joseph ESSEUL, employé mécanicien à l’usine Griffon a voulu, à titre personnel, commémorer la naissance du fils de son patron, M. Léon GRIFFON.
Et il n’a pas choisi la facilité : en effet, il a décidé de planter un drapeau français au sommet de la cheminée de l’usine. Pour ce faire, il ouvre la trappe d’accès et, bravant l’obscurité et la suie, il grimpe aux barreaux et parvient, non sans peine, au faîte du conduit où il fixe le drapeau.
Emu par ce geste symbolique, M. GRIFFON offrit à Joseph ESSEUL, une coupe argentée gravée de l’inscription suivante « Au porte-drapeau Esseul 1er Avril 1926 ».
Et oui, car cela se passait un 1er avril et Joseph ESSEUL était sans doute un peu espiègle !
Nos frontières communes avec la Loire Inférieure (Atlantique aujourd’hui) sont si proches de Torfou qu’elles nous ont parfois occasionné des soucis. Témoin en est, cette lettre de Louis Denis au maire de Boussay en date du 9 Juin 1803. Dieu merci ! Nos relations avec Boussay n’en ont pas été affectées pour autant !
Qui n’a pas un jour pesté contre les déjections de nos toutous, souvent trop vénérés, en plaçant malencontreusement son pied droit ou gauche sur une belle crotte, au risque de s’étaler lamentablement sur le trottoir. Au début du 19ème siècle, il en était tout autrement puisqu’on allait jusqu’à creuser le chemin pour y déposer ordures et autres déchets. Ainsi, le 19 octobre 1806, notre maire Louis DENIS affichait un avis public qui nous parait aujourd’hui invraisemblable d’autant plus qu’il s’agit des rues du Bourg et de la Vallée ...
Si on parle Football à Torfou, on évoque aujourd’hui l'ASLT. Mais avant la fusion avec les Preux du Longeron , en 2007, on parlait des Vaillants de Torfou section Football, club créé en 1971. Et pour beaucoup, l'histoire du Football à Torfou a commencé à cette date...
On parle aujourd’hui des chenilles processionnaires qui font courir des risques graves aux enfants et à nos animaux domestiques. Le 13 mai 1803, Notre maire Louis DENIS, affichait un avis public conseillant vivement l’éradication de ces bestioles...
Combien de fois entend-on les gens se plaindre de l’entretien des voies publiques, des rues et routes en mauvais état, des nids de poule et de l’herbe qu’il faut arracher le long des murs et des trottoirs. Sachez qu’en novembre 1800, on pouvait lire sur le portail de l’église un avis public qui demandait aussi aux riverains d’entretenir les abords des chemins et des trous dans la chaussée...
Les dotations de l’état aux communes de France vont en s’amenuisant, ce qui provoque l’ire de nos élus à juste titre. Mais qu’en était-il en 1871 ?
Un extrait des délibérations du conseil fait état d’une grande pauvreté dans les comptes de la commune, à tel point que les conseillers sont invités à acheter eux-mêmes leur chaise pour pouvoir siéger au Conseil ...