Torfou Boulanger Boret Faligant rue Bonchamps


Troisième épisode d’un récit que nous conte Jacques Soulard, un Torfousien hélas disparu.  Il passe en détail les rues de Torfou d’il y a plus de 70 ans, les gens qui ont vécu là. Un récit attachant qui risque de rappeler aux plus anciens de bons souvenirs et de surprendre parfois les plus jeunes ! On part de la Chapelle Notre Dame de Lourdes au bas de la rue St Sauveur et on remonte place de l'Eglise . . .

De la Chapelle N-D de Lourdes à la rue St Sauveur . . .

En revenant de la chapelle de Lourdes vers l'Eglise, l'ancien cimetière où l'on avait récupéré lors de son changement, des alliances en or dont on avait fait une couronne mise dans un cadre au-dessus de l'autel de la Chapelle de Lourdes (alliances récupérées pendant la guerre par le curé Godefroy pour éviter que les allemands s'en emparent) : on les retrouva dans une boîte dans le grenier de la cure, lors de mon départ de Torfou, elles avaient été confiées à Th. O....)

L'Eglise où sous l'autel de la Vierge, sous la statue de Ste Anne, reposent les restes des ancêtres de la Bretesche ainsi que l'atteste la plaque de marbre le long du mur.

Le crucifix de l'ancienne Eglise, brûlée à la Révolution, retrouvé dans le grenier de la cure est fixé au dessus du confessionnal face à celui où est dressé la statue de la Vierge dont nous avons parlé.

A la suite de la maison des Soeurs dont nous avons parlé(face à la Chapelle de Lourdes), sur le même côté de la rue, la maison de Mme Griffon, veuve du fondateur de l'usine portant son nom - puis les maisons de la famille Coullaud-Guiot (forgeron) séparées par un porche - du café Esseul (dit Grand-nez) employé à la boucherie Guinhut où il gagna le quart d'un gros lot de un million de l'époque à la loterie nationale : ce café fur par la suite pris par Thérentien Gouraud, ge,darme en retraite, natif des Essarts en Vendée - Le garage pour la calèche du marquis de la Bretesche avec à l'arrière les écuries pour les chevaux - La boulangerie Boré, détruite par un incendie, qui correspondait avec la rue Nationale par le porche de la Gendarmerie - maison reconstruite ensuite par Jean Chupin, aveugle de guerre, propriétaire d'une voiture à pédales pour 2 personnes dont il se servait avec sa fille Marguerite qui consacra une grande partie de sa vie à soigner son père -

Torfou Boulanger Boret Faligant rue BonchampsBoulangerie Merand

L'épicerie de madame veuve Fonteneau (actuellement Crédit Agricole) dont le fils est missionnaire au Japon et la fille, Soeur cloîtrée à Angers - La Venelle par où entraient les bêtes allant dans l'abattoir du père Guinhut le boucher - sa boucherie - Vogne le quincailler, remplacé par l'épicerie de la mère Murzeau et redevenu ensuite Quincailleire Limousin -

La boulangerie Mérand, rejoignant (au Coin de l'Enfer) l'ancien café devenu magasin de vêtements Litou.

De l'autre côté, après l'épicerie de la mère Barré, la quincaillerie Besson - la maison de Mr Guinaudeau, ingénieur à l'usine Griffon - le café Allain-Mongeais (café-tabac) avec derrière, l'atelier de bourrellerie de Joseph Allain, le frère de Nana Allain qui tenait l'épicerie joignant le café. Une magnifique maison ayant appartenu jadis à une vieille famille Mérand dont on retrouve les traces au moment de la révolution dans les archives paroissiales appartenant maintenant au marquis de la Bretesche - Enfin à l'angle de la rue St Sauveur (une des plus vieilles du bourg) le café Brochard de la famille des Brochard de la Petite Chauvière.

Torfou La Place de l Eglise          Torfou Cafe Brochard place de l Eglise

En descendant la rue St Sauveur, côté droit, plusieurs maisons rejoignant celle de jadis du coiffeur Séchet père, et après cette maison, la dernière avant la salle de spectacle, une autre maison où habitait un cordonnier(Defontaine), le Cercle St Joseph avec son concierge Brochard, aussi fossoyeur, la salle de spectacle avec jadis un cinéma, les jeux de boules avec un terrain rejoignant les maisons de la rue Nationale et la borderie Murzeau - A la suite, les garages, écuries, maison d'habitation du père Alphonse Deveau, construite sous la loi Loucheur, dont le jardin rejoignait celui de son concurrent le père Bellier. La maison en-dessous était celle de Clément Poirier où habitait avec lui son beau-père Jules Jobard - suivie de la maison d'un des frères Chevalier qui faisait l'angle de la rue St Sauveur et de la rue Nationale. De l'autre côté en remontant cette rue, la maison du père Richard ancien cultivateur de la Quantaie - la maison Guilot.

2002 Rue St Sauveur vue du clocherMaison sous le theatre

Dans le renfoncement qui suit l'ancien corps de bâtiment de la première communauté des Soeurs de Torfou, peut-être antérieurement l'ancien monastère des moines de Torfou VIème siècle !!! ( en l'an 1070, XIème siècle,Monseigneur Quiriac, évêque de Nantes, parle des deux églises de Gesté, St Pierre et St Vincent, édifiées à partir du VIème siècle par les moines de Torfou qui évangélisèrent à cette époque la paroisse de Gesté) - En remontant ensuite la rue St Sauveur plusieurs maisons plus ou moins rénovées, dans l'une d'elles habitait le père Puau, dans son grenier on retrouvait la trace d'une cheminée du XVIIème siècle et ainsi de suite jusqu'à la place de l'Eglise - Dans la ruelle qui conduit dans les "Grands Jardins" existait la fabrique de bougies de Théodore et Pierre Fonteneau, le premier était le père de Mme Defontaine, quincaillerie rue Nationale -